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Lecture # 6 : « Erika et les princes en détresse » de Yatuu

Après plusieurs articles en lien avec la maternité, je reviens vers vous aujourd’hui pour vous parler un peu de lecture.

Il y a plusieurs mois, j’ai découvert que Yatuu, une blogueuse que je suis régulièrement, publiait un livre via le site de financement Ulule.com. Ni une ni deux, j’ai sauté sur l’occasion de participer moi aussi à cette aventure. J’étais heureuse de pouvoir aider à ma petite échelle ces artistes qui galèrent lors de la publication de leur travail. 

A la réception du paquet, j’étais encore plus heureuse. Le livre et les goodies sont superbes. Je vous laisse en juger.

Le monde de Yatuu me plaît énormément. Et le destin qu’elle a inventé pour Erika est de taille : princesse du Royaume de Brute, Erika veut devenir reine à la place de sa mère (un peu comme le calife à la place du calife dans Iznogoud). Le problème, c’est qu’elle doit se marier pour pouvoir accéder au trône. Mais Erika ne l’entend pas de cette manière. Elle arrive à convaincre sa mère de lui confier une mission de sauvetage : afin de pouvoir régner seule sur le royaume, Erika doit sauver plusieurs princes en détresse. La reine accepte, car elle espère secrètement qu’Erika trouvera l’amour.

Le premier arrêt de la princesse est dans le royaume de l’Île flottante, où réside la famille royale des Saint-Honoré. Cette île est très gourmande, puisqu’elle a comme particularité d’être faite entièrement en pâtisserie. Tout se mange !

Dans cette bande-dessinée, les codes sont inversés. Ce ne sont pas les hommes qui dominent le monde, mais bien les femmes. Oui, vous avez bien lu : les femmes ont tous les pouvoirs. Les hommes sont faibles, sensibles.

Yatuu manie parfaitement le style et ne tombe pas dans les stéréotypes de genre. Et c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai progressé dans ma lecture. Les personnages sont attachants et le texte est souvent très drôle. Mention spéciale pour Bucéphale, le cheval d’Erika. Je l’adore !

Maintenant, il me tarde de tester les recettes envoyées comme goodies. Je vous en reparlerai peut-être bientôt.

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