Film : Big Eyes de Tim Burton

« Hey chouchou, y’a le nouveau Tim Burton au ciné ! On y va ? » « Okay. »

Bon, c’est pas vraiment comme cela que ça s’est passé dans la réalité, sauf que nous sommes bien allés voir le nouveau film de Tim Burton dimanche au cinéma.

Tim Burton, tu es sûre ? C’est une question qu’on peut se poser… En effet, nous n’avons pas retrouvé le style tant apprécié de ce réalisateur. Je ne dis pas que nous n’avons pas aimé le film, mais il manquait quelque chose. Mais quoi ?

Un monstre, style vampire comme Barnadas Collins de Dark Shadows ou Edward aux mains d’argent  ?

Une atmosphère sombre, comme dans Les Noces funèbres  ?

Les Noces funèbres, Tim Burton

De la féérie, beaucoup d’imagination, un monde fantastique, style Frankenweenie ou Beetlejuice  ?

Du sang, beaucoup de sang, comme dans Sweeney Todd  ou Sleepy Hollow ?

Ou encore, tout simplement, Johnny Depp ? Ah, Johnny… :-)

Spoiler alert !

La bande-annonce, déjà, nous annonçait un film bien différent des précédents. Et dès les premières minutes, nous avons su que notre impression serait confirmée, puisque Big Eyes s’inscrit dans un style bien plus réaliste que les autres productions de Tim Burton. Pas de gentils monstres, pas de personnages sortis d’un mauvais rêve, pas d’ambiance décallée, pas de meurtre, etc. Rien qu’une histoire basée sur des faits réels. C’est l’histoire de Walter Keane, un artiste connu dans les années 50-60 pour ses personnages avec des yeux immenses. Mais dans les années 80, son ex-femme, Margaret, lui intente un procès. Son mari a usurpé son identité artistique, puisque c’est elle qui peignait les fameux tableaux.

Fin de la « Spoiler alert »

Même si ce film ne ressemble pas au style de Tim Burton (il y a tout de même la touche hallucination – je vois des gros yeux partout), il n’en reste pas moins intéressant. En effet, Margaret Keane, ou plutôt son mari, a connu le succès. Ses peintures se sont vendues comme des petits pains à travers le monde. A la sortie du ciné, nous nous sommes dits : aurait-elle connu autant de succès si son mari n’avait pas été là ? Je crains que non. C’est bel et bien la personnalité de cet homme qui a permis cette réussite. Mais dans le fond, c’est la place des femmes dans les années 50 qui est résumée ici. Elle n’avait aucune chance de devenir une artiste. Et si on va plus loin, de même être autre chose qu’une ménagère. La scène de l’entretien d’embauche en est un bon exemple, puisque le recruteur lui demande si son mari est d’accord de la voir travailler. Heureusement qu’à ce niveau-là, on a fait du chemin….

En bref, c’est un biopic bien réalisé, mais peu imprégné de son réalisteur. Je ne me suis toutefois pas ennuyée une seule seconde. Les acteurs étaient vraiment bons ! La scène du tribunal est superbe.

Et vous ? Avez-vous aimé ?

2 Comments

  • Crisedetrentenaire

    30 mars 2015 at 17 h 02 min

    Pas vu et comme à mon grand regret je ne vais plus trop au cinoche je vais attendre qu’il sorte sur les chaînes… Classiques ;-). J’aime assez Tim Burton même si ce n’est pas mon genre préféré ! Merci pour ce resume bisous

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    • Entre vous et moi

      30 mars 2015 at 18 h 07 min

      Mais de rien !
      Merci à toi pour ton commentaire. Ca fait plaisir d’avoir l’avis des gens !

      Le ciné est quelque chose que nous adorons faire. Avant, nous y allions toutes les semaines. Mais depuis 2-3 ans, c’est plus 1 ou 2 fois par mois.

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