Jouets sexistes, stop !

Contre les jouets sexistes

Me revoilà pour un second coup de gueule. Quelques semaines après le premier concernant la pression sociale envers les femmes qui n’ont pas encore d’enfant, j’en remets une couche, mais concernant les jouets pour enfants !

Avec l’arrivée de Noël, ceux-ci pullulent dans les journaux.

Pouvons-nous nous réjouir ? Pas sûr …

C’est bien rare que je ne sois pas choquée par ces publicités. Vous allez forcément reconnaître à qui elles sont adressées :

  • dînette, bébé, aspirateur, poupée en tout genre, princesse / fée, chevaux, set de repassage, du rose, du violet, des paillettes, etc.
  • garage, voiture électrique, matériel de bricolage, super héros, avion, du bleu, du rouge, etc.

Ces images de catalogues vous donneront peut-être un meilleur aperçu de ces stérétoypes sexistes :

Comment les enseignes osent-elles encore envoyer ce type de magazines ?

On sait depuis longtemps que les représentations des enfants sont structurées depuis leur plus jeune âge à travers ce qu’ils voient, ce qu’ils font, ce qu’ils entendent. Ces stéréotypes véhiculés à tout-va dans la publicité n’en font pas exception. Pourquoi une fille ne peut-elle pas avoir envie de jouer aux super héros « comme les garçons » ou encore les garçons vouloir jouer à la dînette « comme les filles » ?

D’ailleurs, les enfants se construisent grâce à ce qu’ils perçoivent à la maison, notamment. Pourquoi un enfant qui voit son papa participer aux tâches ménagères ou encore s’occuper de son petit frère ne pourrait-il pas lui aussi vouloir jouer à la poupée ? Pourtant, aujourd’hui encore, il n’est pas facile pour un enfant d’assumer ces jeux. Avez-vous souvent vu dans les livres pour enfants, les dessins animés ou encore la publicité ce genre de situations ?

Heureusement, la société évolue. On découvre aujourd’hui des catalogues voulant éviter les publicités sexistes. Je pense notamment aux magasins U en France, qui déjà en 2012, ont proposé un dépliant dans lequel la plupart des clichés sexistes ont été inversés. Ne serait-ce d’ailleurs pas souvent le cas à la maison ?

Bon, je trouve que la cuisine du petit garçon a toujours une couleur bien « garçon », alors que celle d’à côté est clairement dédiée aux filles … Tout le catalogue n’est d’ailleurs pas dépourvu du sexisme. Vous en retrouverez encore. Mais on dira à leur défense qu’ils ont repensé leur catalogue selon des chapitres par thématiques et non plus selon filles/garçons.

Il est donc possible de lutter contre ces clichés ! Alors, pourquoi continuer avec ces modèles obsolètes ?

Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à lire cet article de l’OBS, qui présente le résultat d’une recherche récente d’une jeune sociologue, Mona Zegaï.

A+ pour d’autres coups de gueule !

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